Allocution de Pierrette Gonseth-Favre
Tout d’abord, je tiens à remercier la Fondation de l’Abbaye de Bonmont, son président M. Olivier Fargeon, Préfet du District de Nyon, sa vice-présidente, Mme Monique Locatelli, syndique de la commune de Chéserex et M. Laurent Bachelard directeur du Château de Bonmont et tous ses membres. Ils m’ont fait confiance me permettant d’exposer mes œuvres en toute liberté.
M. Claude Gaignard, son secrétaire général, fut un soutien précieux par sa présence active accompagnant volontiers les visiteurs. Je remercie également M. Charles Ansermet qui m’a beaucoup appris su la longue histoire de l’abbaye. Je n’oublie pas Maryline, Jessie et Tiffany, les gardiennes du lieu.
Mes plus vifs remerciements vont aux donateurs institutionnels, l'Etat de Vaud, la Commune de Chéserex, la Loterie Romande et la Fondation Goblet, et aux donateurs privés qui ont permis la mise sur pied de l'exposition.
Toute ma gratitude va au Président de l’association qui soutient mon travail, M. Dominique Blanchard. Sa disponibilité, sa générosité ont été déterminants pour la réalisation du projet. Mme Myriam Glasson a créé le lien entre l’abbaye et le château et nous avons bénéficié du savoir- faire de Mme Micheline Altwegg. C’est elle qui nous a recommandé les deux excellents graphistes, Mélanie et Nicolas Zentner. S’est joint à nous M. Thomas Gerber, le photographe. J’ai encore en mémoire, le soir du vernissage, les mots pénétrants de M. Jacques Dominique Rouiller qui ont donné d’emblée, une ampleur au travail.
Quant à l’éclairage réalisé par M. Michele Dalla Favera, il a révélé l’inépuisable richesse de ces sacs de blé.
J’exprime ma reconnaissance à mon mari qui a assuré la logistique administrative de l’association, ainsi que celle de l’exposition. C’est aussi à lui que revient la création du site Internet et ses mises à jour.
Pendant 6 mois, j’ai fait de belles rencontres, vécues chacune dans sa singularité. J’ai côtoyé tous les milieux sociaux, une richesse qui nourrit et renouvelle l’expérience humaine, celle qui pousse au dépassement de soi. Il m’est arrivé, face à mes pèlerins ou totems, qu’un visiteur laisse affleurer des impressions dévoilant des fragments de vie. Dans cette abbaye, si paisible, certains mots ont une résonance particulière. Je pense aux vers de René Char :
Plus il comprend, plus il souffre,
Plus il sait, plus il est déchiré
Mais la lucidité
Est à la mesure de son chagrin
Et sa ténacité
A celle de son désespoir.
J’ai une pensée emplie d’affection pour 3 personnes qui ont beaucoup compté dans le cadre de mon travail : M. Marcello Lévi, M. Alberto Sartoris et M. Jacques Treyvaud.
M Ilg, par votre chant, vous avez donné une voix à l’indicible.
Merci
Pierrette Gonseth-Favre